Le deuil, comment le surmonter
Lorsque plus aucun espoir n’est possible, les proches du malade ne demandent qu’une chose : que ce dernier puisse partir en paix et sans souffrance. Selon l’intensité de la relation avec la personne souffrante, les réactions émotionnelles peuvent aussi être particulièrement vives : il arrive que les proches refusent de croire que la personne souffrante va vraiment les quitter à tout jamais et éprouvent des émotions et des sentiments emprunts de colère, d’inquiétude, de désespoir, d’angoisse, etc. Souvent, les proches se sentent également coupables à l’égard de la personne concernée. Les sentiments profonds font partie du processus de dire au revoir. Ils sont importants et aident à faire face à la perte imminente.
Comment aborder le sujet du deuil ?
Faire face au décès d’un membre de la famille pousse toujours les proches à s’interroger sur leur propre vie. Traiter de ce sujet est assez inhabituel et suscite souvent une profonde angoisse. Cherchez de l’aide. Confiez vos sentiments et vos craintes à vos proches. Peut-être qu’une conversation avec un médecin ou une personne étrangère vous aidera à vous soulager du fardeau psychologique et à sentir que vous n’avez pas à vous occuper de cela tout seul.
En dépit de tous les fardeaux, dire au revoir peut aussi être une période de développement et d’ouverture à des questions spirituelles telles que le sens de l’existence, la vie après la mort, etc. La propre relation avec la personne mourante est mise sous la loupe : comment était la qualité de ma relation avec le malade ? Et s’il n’est plus là ? Comment dois-je faire mes adieux ?
Souvent, les membres de la famille ne savent pas comment faire face à cette situation. Essayez d’avoir des conversations ouvertes avec le patient sans aborder le sujet de la mort. L’ouverture vous permet, ainsi qu’au patient, de clarifier les questions en suspens : il peut s’agir de la réconciliation mutuelle de griefs antérieurs ou de la recherche conjointe de réponses spirituelles. Les patients et leurs proches échangent souvent leurs expériences et leurs souvenirs et pleurent ensemble. Les conversations ouvertes permettent également de régler des questions formelles : où le patient souhaite-t-il être inhumé ? Comment les funérailles doivent-elles être organisées ? Comment régler les questions d’héritage ? C’est généralement un grand soulagement pour les proches et les patients de savoir que les souhaits de la personne concernée ont été pris en compte.
Tout le monde fait face à la mort qui approche. Certains parviennent à un état dans lequel ils l’acceptent et trouvent ainsi la paix. D’autres choisissent de se défendre jusqu’au bout. Parfois, le patient est prêt à partir, mais le parent ne peut pas et ne veut pas le laisser partir. A un moment donné, lorsque le décès est inévitable, il faut apprendre à lâcher prise et à laisser partir la personne concernée.
Les phases typiques du deuil
Même si le patient et ses proches ont pu se préparer à la mort depuis longtemps, la finalité de la mort déclenche des sentiments forts chez les membres de sa famille, ainsi que ses amis. Et bien que chacun fasse son deuil à sa façon, la plupart des gens vivent des phases typiques de deuil que l’on peut décrire ainsi :
La phase du refus, du choc et du déni. La personne endeuillée est choquée, refuse de croire que la personne malade va vraiment mourir, ou réagit par un accès d’émotion.
La phase des sentiments de rupture. Le parent éprouve des sentiments intenses de désespoir, de peur, d’impuissance et de solitude. Souvent, les personnes endeuillées sont en colère contre tout et se sentent coupables. Ces sentiments s’accompagnent de plaintes physiques massives (agitation, perte d’appétit, immobilisme, mutisme, etc.).
La phase de réorientation lente. La perte est lentement acceptée. La personne endeuillée se consacre à nouveau à ses activités habituelles ou cherche de nouvelles tâches et développe une nouvelle estime de soi pour tenter de surmonter la perte de l’être cher.
La phase du nouvel équilibre intérieur. La personne en deuil retrouve un nouveau sens à sa vie. Elle se sent à nouveau équilibrée et envisage l’avenir avec confiance, sans pour autant oublier.
Les phases de deuil ne doivent pas nécessairement se dérouler dans cet ordre. Elles peuvent se mélanger complètement, se chevaucher ou alterner. Le deuil d’une personne dépend de sa personnalité et de la relation qu’elle avait avec le défunt. Il ne peut donc y avoir de règles ni même de règlements pour le « bon » type de deuil.
L’hypnose peut vous aider à faire votre deuil et à surmonter ce moment extrêmement difficile. Des séances d’hypnose peuvent, en effet, vous apporter du répit dans votre deuil, et vous aider à vous reconstruire et à avancer dans votre vie. Ces séances sont à répéter autant de fois qu’il le faut pour retrouver un peu de sérénité, d’apaisement et de paix intérieure. Pour contacter le thérapeute de votre choix, c’est simple. Il suffit de nous appeler ou de nous envoyer un e-mail. Nous répondrons à toutes vos interrogations et vous orienterons vers le professionnel qui vous convient !